DJAMEL TATAH
Né en 1959, l’artiste Franco-Algérien a étudié à l’Ecole des Beaux-arts de Saint-Etienne entre 1981 et 1986. Il enseigne à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris depuis 2008. Il vit et travaille en Provence.
Dans une peinture sobre et épurée, Djamel Tatah livre une représentation de l’homme contemporain qui affirme sa présence au monde. A partir de la réalité, des situations les plus ordinaires aux événements qui marquent l’actualité, il peint des figures humaines, à l’échelle du corps, suspendues dans le temps, plongées dans le silence et qui semblent n’appartenir à aucun lieu défini. Réévaluant la solitude comme vertu, l’artiste tente de dépasser la réalité pour expérimenter, au moyen de la couleur, de la lumière et du trait, son sentiment d’être au monde.
« Ma peinture est silencieuse. Imposer le silence face au bruit du monde, c’est en quelque sorte adopter une position politique. Cela incite à prendre du recul et à observer attentivement notre rapport aux autres et à la société. »
L’artiste a présenté ses œuvres en France et à l’étranger, notamment au Centre d’Art de Salamanque (Espagne 2002), au Musée Guangdong à Canton (Chine 2005), au Musée des Beaux-arts de Nantes (France 2008), au Musée d’art moderne et contemporain de Nice (France 2009), à la Villa Medici à Rome (Italie 2010), au Château de Chambord (France 2011), au Musée d’art moderne et contemporain d’Alger (Algérie 2013), à la Fondation Marguerite et Aymé Maeght et au Musée d’art moderne de Saint-Etienne (France 2014) ainsi que chez Ben Brown Fine Art à Londres (2015 et 2018). Il a exposé ses travaux récents en échos à des peintures et dessins classiques et aux monochromes de la collection Lambert en Avignon (France).
Certains de ses tableaux appartiennent à d’importantes collections publiques et privées dont la Fondation d’Art Barjeel (Sharjah), le Bristish Museum (Londres), le Musée National d’Art Moderne Centre-Pompidou (Paris), le Macaal (Marrakech), la Fondation Marguerite et Aymé Maeght (Saint-Paul).