CLAUDIO PARMIGGIANI


  • SCULPTURES D'OMBRES (BIBLIOTHEQUE)
  • Titre : SCULPTURES D'OMBRES (BIBLIOTHEQUE)
  • Numéro d'édition : OEUVRE UNIQUE
  • Dimensions : 800 CM
  • Année : 2005
  • Technique : L'empreinte d'une bibliothèque, qui s'étend sur huit mètres. Réalisée sur place, par la fumigation d'ouvrages, cette oeuvre appartient aux « sculptures d'ombres » de l'artiste. Faite de cendre et de suie, l'image fuligineuse tracée au mur par le feu fait ressurgir de façon suggestive et émouvante la mémoire de l'enseignement. Extrêmement fragile, l'oeuvre est un moment suspendu, une trace, une vision fugitive ramenée de l'oubli par la force de l'esprit et de la mémoire.
  • Biographie

    CLAUDIO PARMIGGIANI

    Né en 1943 à Luzzara (Emilie) en Italie.

    Claudio Parmiggiani commence son activité artistique dans les années 1960. Parmiggiani est l’un des artistes majeurs de notre temps mais aussi l’un des plus discrets. De prestigieux musées aux quatre coins du monde conservent ses travaux : Centre Pompidou et Fondation Cartier Paris, Galleria d'Arte Moderna Bologna, Museum of Modern Art Tel Aviv, Stedelijk Museum Amsterdam, Musée d’Art moderne Montréal, Musée d'Art moderne Marseille, Musée des Beaux-Arts Lyon, Strasbourg, Mamco Genève etc. Ses apparitions en galerie sont rares. 

    « Je ne me suis jamais senti « artiste » ; je me suis toujours senti homme, dans la nécessité élémentaire mais vitale aussi de peupler mes yeux d’images, de pures images, d’inventer des images. Des images qui ont le pouvoir de transmettre cette force qui sert à donner un sens à l’art, du moins au mien, à donner un sens aux jours, qui servent à résister, à vivre et qui permettent de moins souffrir »

    (Extrait d’un entretien publié in cat. Parme ; version développée avec D. Biasin d’un entretien avec E. Mondello diffusé le 17 septembre 1995 par RAI3).

    « L’alphabet de la peinture n’appartient ni à la parole, ni à la pensée logique. L’art n’a besoin d’aucune réponse ; c’est une vraie question qui veut demeurer telle. Commencer à parler de son propre travail signifie commencer à se taire parce que l’œuvre est une initiation au silence »

    (L’alphabet de la peinture/Extrait de Stella Sangue Spirito, Claudio Parmiggiani, 1995)

    "On a pu dire de Parmiggiani qu’il avait des contemporains dans chaque époque, c’est aussi indiquer la singularité de sa situation et la difficulté de l’interpréter si l’on veut s’épargner la facilité des étiquettes anachronistes ou post-moderne » Christian Bernard, Directeur du Mamco Art Press, avril 1996